Résumé
Les boursiers Gucci Changemakers en Amérique du Nord sont un groupe de jeunes gens d’origines diverses qui se destinent à des carrières dans le domaine de la mode et sont actuellement étudiants à l’université. Ils recevront une bourse d’études pouvant atteindre 20 000 dollars, et des opportunités de mentorat et de stages virtuels par l’intermédiaire de Gucci America. Découvrez comment les boursiers envisagent un secteur de la mode plus diversifié, inclusif et durable qui continuera à inspirer le progrès, et comment le soutien de Gucci les aidera à concrétiser cette vision.
Transcription
Maya Davis, boursière Gucci Changemakers : « L’université est la porte d’entrée vers un avenir plus prometteur. En étudiant et en obtenant mon diplôme, je peux partager mes expériences pour aider les autres. Je peux offrir aux autres encore plus d’opportunités et de perspectives. »
Ajai Kasim, boursier Gucci Changemakers x CFDA : « Je veux être au cœur du secteur de la mode pour faire évoluer les préjugés sur les personnes opprimées ou marginalisées. Dépasser les opinions négatives, le premier regard, accepter que certaines personnes trouvent toujours quelque chose à critiquer, et reprendre le pouvoir. Laisser cette vulnérabilité, créée par le premier regard, vous emmener plus loin. J’ai l’impression que lorsque les gens font cela, ils se permettent d’être libres. »
Fabiola Lopez, boursière Gucci Changemakers : « Les bénéfices apportés par cette aide financière sont multiples et variés. Je vais évoluer non seulement sur le plan académique, mais aussi sur le plan créatif. Je vais pouvoir consacrer plus de temps à l’obtention de mon diplôme et développer mes compétences en tant que photographe dans le secteur de la mode. Le temps et l’énergie que je vais pouvoir consacrer à mon développement personnel me permettront d’être un meilleur exemple, un meilleur membre d’une équipe et une meilleure contributrice. »
Gideon Gomm, boursier Gucci Changemakers : « La possibilité de travailler avec un mentor de la Maison Gucci ou du CFDA me stimule particulièrement. Au cours des dernières années, et en fait tout au long de ma vie, j’ai vu ces institutions propulser le secteur vers l’avant, en réalisant des avancées environnementales et économiques, en confectionnant des vêtements avant-gardistes et en faisant avancer l’artisanat. J’ai fait toutes ces démarches pour arriver à un stade où j’ai la chance de collaborer avec ces créateurs et ces personnes extraordinaires. C’est donc un véritable honneur que d’y participer. »
Kaitlyn Gilliam, boursière Gucci Changemakers : « Inclure la diversité dans un secteur, la mode, qui est en perpétuel changement me semble indispensable. Je pense que nous devons continuer sur cette voie. Comment les différents points de vue seront-ils transmis à travers les vêtements si nous n’incluons pas la diversité ? »
Marcus Williams, boursier Gucci Changemakers : « Bonjour, je m’appelle Marcus Williams, j’ai 19 ans et je viens de Los Angeles, en Californie. En tant que Changemaker, je voudrais faire évoluer le monde grâce à la mode en élargissant les frontières et en repoussant les limites pour qu’il ne s’agisse plus uniquement de mode. »
Nailah Barnes, boursière Gucci Changemakers : « La bourse Gucci Changemakers est une exception pour donner aux jeunes l’occasion d’utiliser leurs expériences diverses afin d’avoir un impact sur le monde de la mode. Grâce à cette bourse, je vais continuer à développer mon sens de la mode en rejetant les conventions et en adhérant à l’évolution. »
Malachi Williams, boursier Gucci Changemakers : « La créativité permet de faire prendre vie à nos idées à travers des vêtements. Sans diversité, d’où allons-nous obtenir ces idées ? Il nous faut de la matière. Pour imprimer des idées dans votre esprit, vous devez voir plein de choses. »
Astrid Viera, boursière Gucci Changemakers : « Le fait que certaines voix importantes soient tenues à l’écart des discussions est un problème relevant de l’inclusion, que ce soit envers les femmes ou les personnes de couleur. Bien qu’il y ait eu des progrès dans le secteur, il reste beaucoup à faire. Et même sur les progrès déjà réalisés, nous pouvons aller encore beaucoup plus loin sur l’inclusivité et la diversité. »
Trevon Barnes, boursier Gucci Changemakers : « La bourse Gucci Changemakers va m’être d’une aide précieuse pour me permettre de me concentrer sur mes études et ne pas avoir à me soucier des dépenses. Je veux que les gens me regardent et soient inspirés pour faire évoluer leur vie, parce que j’étais autrefois à leur place. »
Gabrielle DeLeon, boursière Gucci Changemakers : « J’ai l’impression que ma seule présence dans le secteur pourrait vraiment avoir un impact sur celui-ci, car il existe un groupe de créateurs de plus en plus diversifié. Ma réussite en tant que créatrice est l’un des moyens qui me permettra d’apporter de la diversité à ce secteur. »
Kaya Ugorji, boursière Gucci Changemakers : « Pourquoi la diversité est-elle importante dans le secteur de la mode ? Elle n’est pas uniquement importante parmi les mannequins qui défilent ou qui posent dans les magazines. Elle est également très importante à un niveau exécutif ou en coulisses. Lorsque vous regardez différentes personnes à un défilé ou sur les couvertures de magazines, si elles ont toutes le même parcours, la même éducation, vous n’obtenez qu’une seule perspective, un seul point de vue. Alors que si vous avez un groupe diversifié de personnes, vous obtenez plusieurs histoires dans les salles de réunion ou en coulisses, et donc différents points de vue se confrontent. »
Glory Lee, boursière Gucci Changemakers : « L’art, la littérature, la philosophie et l’histoire sont appelés à évoluer ensemble dans un but commun de progrès. Ainsi, pour devenir un créateur de mode capable de changer ce monde, je crois fermement à l’« Ongoyijishim ». Cette phrase, tirée des Entretiens de Confucius, signifie « Apprendre de l’ancien pour comprendre et créer le nouveau ». »
Marie France Mendy, boursière Gucci Changemakers : « En tant que Changemaker, je vais avoir un impact sur le monde à travers la mode en commençant au niveau local. Je pense qu’il est vraiment important de commencer localement et petit parce que je peux y accéder et c’est là que je peux apporter le plus de changements possible, plutôt que d’essayer de régler de grands problèmes systémiques toute seule. »
Jasmine Bacchus, boursière Gucci Changemakers : « Je veux apporter des changements au secteur de la mode par le biais de la loi. Cela peut sembler un peu fou, mais à la fin de mes études à Brown, je veux devenir avocate dans le domaine de la mode, en me concentrant sur la propriété intellectuelle et les fusions et acquisitions. J’ai vu à maintes reprises des femmes et de jeunes créateurs de couleur se faire voler leur travail par de grandes entreprises, et je pense que j’ai la possibilité d’utiliser ce tremplin et ma connaissance du droit pour aider à changer cela et me battre pour eux. Je veux vraiment être une personne qui aide avant tout ces créateurs à protéger leurs œuvres. »
Destinee Elliott, boursière Gucci Changemakers : « Lorsque les créateurs sont en mesure de créer des pièces à partir de leur esthétique personnelle et de s’inspirer de différents aspects de la vie, ils sont en mesure de proposer une grande variété de pièces. Les clients peuvent ensuite regarder ce qui leur plaît et créer leurs propres tenues qui reflètent ce qu’ils sont en tant que personnes. Pouvoir faire cela est un luxe si spécial que personne ne devrait en être privé. C’est pourquoi la diversité et la créativité dans le secteur de la mode sont si importantes. »
Sekoi Cooper, boursière Gucci Changemakers : « Certaines personnes ont connu ce moment de gêne et un sentiment d’échec lorsqu’il s’agit de trouver la taille qui leur correspond ou quelque chose qui leur va bien, et aussi de comprendre qui elles sont réellement à ce moment précis. J’ai le sentiment de créer pour cette personne qui se pose toujours ces questions et qui n’a jamais l’impression de trouver une réponse. Je veux vraiment faire attention aux besoins du secteur et ne pas créer sans autre but que d’avoir un tas de choses à vendre. »
Diop Russell, boursière Gucci Changemakers : Je veux que la petite taille soit explorée de différentes manières parce que je refuse d’être un symbole. Je veux voir des femmes noires qui sont petites défiler avec des chaussures plates, simplement en l’honneur de leur taille. La diversité, c’est comprendre que ma taille, mon origine et mon parcours forment un tout complexe. »
Nicole Scott, boursière Gucci Changemakers : « Plus de pratiques durables, d’options zéro déchet, de matériaux écologiques, plus de marques d’upcycling, et beaucoup d’idées créatives, pour rendre notre planète un peu plus écologique. »
Celeste Haselrig, boursière Gucci Changemakers : « Recevoir une bourse de la part de Gucci va m’être essentiel, car cela va m’aider à gravir les échelons. En tant que fille d’une mère célibataire, j’ai déjà assisté à cette ascension. J’ai été témoin de plafonds de verre, de portes fermées et verrouillées, et de la sensation d’inconfort ressentie lorsque j’ai réalisé que j’intégrais un milieu qui n’était destiné ni à mon corps ni à ma voix. J’ai l’impression d’être au paradis à Parsons, parmi les créateurs et les innombrables rêveurs de New York, même si je sais que ma place parmi eux, dans ces nuages si luxuriants et opulents, est encore limitée et lointaine. »
Kristian Brown, Gucci Changemakers Scholar : « La mode est un secteur qui génère beaucoup d’argent et c’est aussi l’un des secteurs le plus polluant au monde. En changeant la façon dont les vêtements sont teints et créés, les entreprises peuvent contribuer à réduire l’impact de la mode sur l’environnement. Le secteur de la mode peut également produire un changement positif dans le monde en mettant sur le devant de la scène des personnes issues de cultures et d’origines différentes, et en favorisant ainsi l’inclusivité. Nous pouvons évoluer vers une société plus tolérante même s’il est parfois difficile de comprendre quelqu’un qui est différent de nous. »